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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 14:11

Muckross-4.JPG  Irlande, juin 2012

 

 

  Terminons notre périple en Europe par l’Irlande, région aux paysages superbes, au patrimoine architectural riche et à l’accueil réputé chaleureux.

 

      

 

  

  

L’ouest du pays où l’on parle encore gaélique, reste attaché à ses traditions.

 

 

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  De Limerick à Galway, la région verte et vallonnée au climat doux,  balayée par la pluie et le vent, est superbe. Se succèdent églises, jardins magnifiques et petits hameaux aux chaumières traditionnelles aux toits de chaume. Ici dominent les pâturages. La pomme de terre, le blé, l’orge et l’avoine sont cultivés plus au sud, où l’on produit même des fraises. Les 2/3 de l’orge sont utilisés pour la fabrication de la fameuse Guiness, bière brune locale. L’agriculture joue encore aujourd’hui un rôle essentiel dans l’économie de la région. De jolis villages aux maisons de couleurs vives, spécificité irlandaise égayant l’ensemble.

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   Les vestiges les plus remarquables, sont les oratoires. Le meilleur exemple du genre est celui de Gallarus. On pense que ce dernier a été construit par les premiers chrétiens il y a environ 1300 ans. Exemple parfait d’une construction en maçonnerie à sec, il est formé de murs s’inclinant progressivement à partir du bas. L’édifice est miraculeusement bien conservé malgré les tempêtes et autres invasions vikings et normandes.

 

 

 

Oratoire de Gallarus

 

 

    La région a été très durement touchée par la famine qui a ravagé l’Irlande entre 1845 et 1849 et provoqué un exil massif de la population notamment vers le Canada et les Etats-Unis, privant ainsi le pays de la majeure partie de ses forces vives. Le nombre de murets construits à cette époque afin de faire travailler les gens cherchant à tout prix un petit revenu pour subsister, est tout simplement affolant. De même, les cottages de famine abandonnés et laissés en ruines sont extrêmement nombreux.

Burren 7

 

  Aujourd’hui le tourisme et la pêche font vivre la population, habitant de petits villages ou des maisons isolées, s’égrenant dans cet espace rude et isolé mais aux paysages somptueux.

 Muckross-9.JPG

 

 

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 L’impression d’être au bout du monde…

 

 Muckross 4

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 14:11

 

Photo 2 Parliament Square (Large)Ecosse, septembre 2011.

 

 

  Redescendons à présent en direction des régions celtiques, et tout d’abord vers l’Ecosse, pays aussi étrange que fascinant.

     

 

  Dominée par son château, vestige d’un passé turbulent, Edimbourg a la réputation d’être une ville de contrastes.

     

 

  Que Charles Dickens me pardonne de plagier ainsi le tire de son roman « Un conte de deux villes », dont l’intrigue se situe à la fois à Londres et à Paris à l’époque de la Révolution. Mais entre la médiévale Old Town, et la géorgienne New Town, Edimbourg pourrait sans aucun doute être l’objet d’un livre intitulé « Le conte de deux quartiers ».

 

 

  Visitons d’abord Old Town, en commençant par le charmant et typique Lawnmarket et en poursuivant vers Grassmarket. Autrefois repaire de voleurs et de déterreurs de cadavres, lieu d’exécutions publiques immortalisé dans l’œuvre de Walter Scott, Grassmarket est aujourd’hui un quartier calme, bordé de cafés et de commerces.

     

 

Photo 3 Lawnmarket (Large)

 

 

 

 Un peu plus loin se dresse St Gile’s Cathedral, édifice presbytérien du XVe siècle, concentré de l’histoire de l’Ecosse.

 Photo-4-St-Gile-s-Cathedral--Large-.JPG

     

 

  Nous voici maintenant arrivés sur « la plus large, la plus longue et la plus belle avenue du monde » selon Daniel Defoe, l’auteur de Robinson Crusoé. Il s’agit de Royal Mile, épine dorsale de la cité, reliant le château à l’ouest, au Palace of Holyrood à l’est.

Formée de quatre tronçons dans le prolongement les uns des autres, Royal Mile est riche d’histoire. Assassins et membres de la famille royale y vécurent aux côtés de personnages politiques et de riches marchands.

 

 

 

Photo-11-Close--Large--copie-1.JPG

 

  Flanquée de traverses et de venelles appelées closes, d’impasses et de cours intérieures abritant petits restaurants et musées, la rue réunit anciennes maisons, bâtiments prestigieux et tavernes.

 Photo-5-Taverne--Large--copie-1.JPG

     

 

Poursuivons notre chemin vers New Town, via Princes Street et ses jolis jardins boisés aux pelouses semblables à celles des golfs.

     

  Photo 7 Castlehill (Large)

 

 

   Princes Street est à Edimbourg ce que la Kurfürstendamm est à Berlin : une longue avenue commerçante et bruyante, parfaitement insupportable. Ce qui n’enlève rien à la majesté du lieu, embelli par le splendide et impressionnant monument dédié à Walter Scott.

 

 

Photo 8 Walter Scott (Large)

 

  Une fois la rue traversée, le quartier devient étrangement calme. Nous voici maintenant parvenus à New Town. Le contraste avec la vieille ville aux ruelles tortueuses est assez marqué. Les rues nettement plus larges et symétriques permettent une circulation plus aisée. Les touristes sont peu présents. Pourtant, New Town ne manque pas d’attrait. Datant des XVIIIe et XIXe siècles, cet élégant quartier aux parcs verdoyants, aux places proches de la perfection et aux façades travaillées est le symbole de l’architecture géorgienne. Il s’en dégage une agréable harmonie.

 Photo 9 New Town 1 (Large)

 

Photo 10 New Town 2 (Large)

 

  Revenons à présent vers Old Town et découvrons ensemble l’un des lieux les plus insolites de la ville : Mary King’s Close. Il s’agit d’un ensemble de ruelles bordées de maisons situées aujourd’hui sous la ville, interprétant la vie de la cité du XVIe au XIXe siècle.

  A l’entrée située sur Royal Mile, une maquette explique ce que nous allons bientôt découvrir : un dédale de rues cachées dans les profondeurs peuplées paraît-il de revenants… Au-delà des histoires de fantômes, la visite de Mary King’s Close est surtout une excellente occasion de s’informer sur la vie quotidienne à Edimbourg au XVIIe siècle, à travers l’histoire de Mary King, une commerçante mère de quatre enfants.

 Photo 6 Edimbourg

     

 

  Dans ces ruelles sombres et inquiétantes, les conditions de vie étaient déplorables, le quotidien marqué par la violence, le manque d’hygiène et la promiscuité, insupportables dans cet environnement surpeuplé. En 1645, Edimbourg fut frappée par une épidémie de peste bubonique contre laquelle la ville lutta entre autre…en emmurant les malades….

  

  Le lieu serait également habité par des fantômes. Dans une pièce de l’une des maisons particulièrement bien conservées du quartier, on peut découvrir ainsi un nombre impressionnant de jouets, poupées et autres peluches. Il y a quelques années, une medium japonaise visita cette habitation. Elle y sentit une très forte présence au point de ne plus pouvoir ressortir de la maison. La medium eut alors une apparition. Celle d’une petite fille pleurant, lui expliquant que toute sa famille étant morte de la peste, elle se retrouvait désormais seule. Afin que l’enfant ne s’ennuie pas, la medium fit déposer une poupée dans la pièce. Depuis, chaque visiteur qui le souhaite peut remettre à son tour un jouet ou quelque chose en guise d’offrande dans ce lieu étrange…

 

 

 

Photo 2 Parliament Square (Large)

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 13:31

   Photo 26 Cap NordLaponie, juillet 2011.

 

 

  La Laponie est une région mystérieuse où jadis, les peuples Sames rencontrèrent les pionniers venus du sud de la Scandinavie.

  

 

 

  Ici, le renne est le maître incontesté. Toute l’organisation sociale des Lapons est basée sur sa présence absolue. Si l’élan constitue la principale nourriture de ces populations, le renne est un moyen de transport et fournit peaux et fourrures pour les vêtements. La tradition clanique se perpétue aujourd’hui, 48 familles sames se partageant le territoire en Finlande. La région dévastée par la dernière guerre, a été entièrement reconstruite au début des années 50.

 

 

Photo 64 Motif same

 

   Cet environnement merveilleux, quoique légèrement frisquet en hiver puisque les températures peuvent descendre jusqu’à -40°, constitue le cadre de vie de Papa Noël.

 

 Photo 23 Maison finlandaise  

 

Photo 24 Maison Viking

 

  Son quartier général est situé plus précisément à Rovaniemi, ville touchant pratiquement le cercle polaire. Cette petite cité de 35 000 habitants  a la particularité d’avoir été entièrement reconstruite après la guerre, sur la base d’un projet urbanistique de l’architecte Alvar Aalto. Ce dernier a conçu la ville selon un plan en forme de bois de rennes. Cette organisation a été légèrement modifiée par la suite.

 

      Photo 22 Rovaniemi

 

  La ville présente un aspect fonctionnel. Les petits immeubles gris ou rouges aux formes géométriques simples et aux murs épais, sont bâtis afin de résister aux hivers longs et rudes. Les parkings sont équipés d’installations destinées à réchauffer les moteurs des voitures. Le centre est sobre.

Rovaniemi est aussi une ville sportive autour de laquelle se multiplient chemins de randonnées et équipements, lesquels font le bonheur des amateurs de luge, de ski de fond et de saut.

 

 

Bienvenu chez le Père Noël.

 

 

Papa Noël

 

  Après être passés par l’aéroport privé de Santa Claus, vous êtes invités à vous présenter devant un petit bureau. Si vous le souhaitez, vous pouvez moyennant finances, remplir un formulaire en trois exemplaires avec tous les renseignements nécessaires afin de recevoir une lettre du mâtre des lieux le 24 décembre. Cette missive sera-t-elle manuscrite ? Il faut peut-être en douter…

 

      

  Le Père Noël vous reçoit ensuite dans sa maison au décor un peu kitsch jusqu’à son studio photo. Il s’y entretient avec vous dans la langue de Shakespeare et vous propose d’immortaliser ce moment. A la sortie un petit elfe souriant n’oublie pas de vous remettre la facture…

  Photo 39 Soleil de Minuit

     

 

  Après quoi seulement vous aurez la possibilité  de visiter l’empire de Papa Noël. Il s’agit du royaume des « nids à poussière » les plus chers, les plus laids et les plus nombreux d’Europe. Fatalement, vous craquerez et ramènerez dans vos besaces, jouets, bibelots et autres confiseries aussi onéreux qu’inutiles. Et vous passerez une troisième fois à la caisse…

 

 

Photo 59 Panneau

 

 

  Finalement, faire fortune n’est pas si compliqué. Il suffit de porter une jolie tunique rouge et blanche et un petit bonnet assorti.

 

 

Photo 26 Cap Nord

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 13:30

  Photo 2 HelsinkiEurope du Nord, juillet 2011.

 

 

   Les pays nordiques font peu parler d’eux. Pourtant, ces régions au caractère un peu mystérieux, aux paysages magnifiques et à l’histoire passionnante méritent le détour.

 

 

 

 

   Voici à quoi ressemblent Stockholm et Oslo, deux capitales accueillant nombre de touristes chaque année.

 

 Photo 1 Stockholm

 

Stockholm - Centre historique

 

Photo-8-Stockholm.JPG

 

 

Photo-66-Oslo.JPG

Oslo - Opéra

 

Photo-3-Oslo-copie-1.JPG

 Oslo - Centre historique

 

 

Mais êtes-vous déjà allé à Helsinki ?

 

   Située au sud de la Finlande au milieu d’un environnement peu peuplé, Helsinki ne compte que 590 000 habitants.

 

  DSC02657 (Large)

 

 

  Sous domination suédoise jusqu’en 1808 puis russe jusqu’à son indépendance en 1917, la Finlande est un pays nordique un peu à part, ni scandinave, ni slave. Les Finlandais se distinguent de leurs voisins notamment par leur langue. A l’instar de l’estonien et du hongrois, le finnois, parfaitement incompréhensible pour les Suédois, les Norvégiens et les Danois, appartient au groupe des langues finno-ougriennes.

 

   Fondée en 1550 par Gustave Vasa de Suède, Helsinki devint une capitale en 1812, à l’initiative d’Alexandre Ier, tsar de Russie. Bâtie en bois, elle fut détruite à plusieurs reprises. C’est pourquoi Alexandre la fit reconstruire en pierre. La ville bénéficie d’un climat relativement tempéré.

 

 Photo 14 Marché Helsinki

 

 

  Faisons d’abord un tour au marché ou Kauppatori. Une foule d’étals s’y serrent toute la journée. Les plus originaux restent ceux présentant de magnifiques et délicieux fruits rouges produits en abondance dans la région, le sud du pays bénéficiant d’un microclimat, mais aussi ceux vendant des fourrures à foison et des objets en bois de fabrication locale. Il règne ici une ambiance sympa et apaisée.

 

Photo 13 Marché Helsinki 

 

  Poursuivons vers la jolie place du Sénat  située au cœur de la cité. Les superbes constructions datent du XIXe siècle. Le style Art Nouveau ou style du romantisme national caractérise les bâtiments colorés. L’Université ou le Parlement aux colonnades fleuries sont en revanche inspirés des Grecs. Au centre de la place, la très belle église luthérienne est d’un blanc immaculé. A sa porte se dresse la statue d’Alexandre Ier. Ce tsar est apprécié des Finlandais, ces derniers étant restés relativement autonomes durant l’occupation russe jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Cependant, le Finlande a beaucoup souffert durant les décennies qui ont suivi. Le pays a résisté comme il a pu, en particulier grâce aux artistes et aux intellectuels ayant travaillé sur l’identité nationale et les valeurs traditionnelles largement représentées dans leurs œuvres.

 

Photo 11 Helsinki 

 

   Faisons une halte devant un curieux monument. Il s’agit de l’Eglise sur la Roche ou Temppeliaukion kirkko. Elle compte parmi les édifices les plus intéressants de la ville. Remarquable d’originalité, elle fut bâtie en 1969. Sa construction suscita de nombreuses controverses. L’intérieur de l’édifice est fascinant. De forme circulaire, il a été creusé dans la roche et structuré comme un panthéon. Ses parois en granit amplifient parfaitement les sons si bien que cette église est devenue l’un des meilleurs endroits pour donner des concerts.

 

Photo 12 Eglise Helsinki

 

 

   Et cet édifice, n’est-il pas singulier ?

 

 

Photo 65 Sibelius 

 

  Il s’agit du monument dédié au compositeur finlandais Jean Sibelius, célèbre pour ses symphonies, et situé dans le parc du même nom. Il s’agit d’une structure en métal soudé réalisée par Eila Hiltunen. Considérée comme l’une des artistes les plus expressives de l’art finlandais contemporain, la sculptrice s’est inspirée des paysages de son pays pour réaliser cette œuvre représentant une forêt.

 

Helsinki, véritable paradis pour les amateurs d’architecture moderne…

 

   La ville compte aussi un Opéra, un palais parlementaire, des musées et un stade olympique, présentant tous une architecture très contemporaine

 

Helsinki, capitale du design…

 

   Photo 2 Helsinki

 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 18:55
Photo 10 GdanskPologne, septembre 2011.
 
  La Pologne n’est pas a priori la première destination à laquelle on pense pour ses prochaines vacances.
 
    Pourtant, la région ne manque pas d’attraits.
 
  
     
   
Photo 3 Malbork
Chateau de Malbork
 
Photo 21 Czestochowa
Monastère de Czestochowa
  Photo 20 Varsovie
Varsovie - Parc Lazienki
   
Photo 30 Cracovie
 
 Cracovie - Place du marché
  
Photo 31 Cracovie
 

  Gdansk, « perle de la Baltique », fait partie de ces cités marchandes au riche passé du nord de l’Europe qu’il faut absolument découvrir.

 

  Appelée parfois sous son nom allemand de Dantzig, la ville a été presque entièrement détruite pendant la dernière guerre et reconstruite à partir de photos, de peintures et de gravures.

Longtemps ville autonome, elle est aujourd’hui indissociable de ses deux voisines, Sopot et Gdynia, vivant en grande partie du tourisme. L’ensemble de l’agglomération compte 800 000 habitants.

 D’une manière générale, Gdansk est une ville verte et assez aérée, où la circulation dense rappelle celle de n’importe quelle grande ville européenne. En chantier permanent, elle est résolument entrée dans la modernité comme tout le reste de la Pologne. Mais les progrès sont lents…

   

       Photo 4 Gdansk à reproduire

  
  Tout rappelle ici l’histoire de la Hanse, cette association de villes marchandes situées autour de la mer du Nord et de la Baltique. Au Moyen-Âge, elles eurent un rôle commercial et politique essentiel dans toute l’Europe.
 
  Prenons la Route Royale située au centre de la ville.
 
Photo 7 Gdansk
 
  Avec ses constructions aux façades colorées et travaillées jusque dans le détail des gouttières (en forme de mouche ou d’éléphant), la vieille ville de Gdansk semble être une parfaite synthèse des styles architecturaux que l’on rencontre dans toutes les grandes cités historiques d’Europe : des édifices de style Renaissance comme à Prague ou Florence, des bâtiments de couleurs vives comme à Stockholm…
 
Photo 6 Gdansk
 
  Fondée au Xe siècle, Gdansk connue pour sa tolérance religieuse, est rapidement devenue une cité cosmopolite comptant nombre d’Hollandais et d’Allemands. Tout n’est que symbole dans ce magnifique quartier dominé par le splendide hôtel de ville en briques rouges, agrémenté d’un joli cadran solaire. Partout on retrouve le lion, représentant la force et la richesse de cette « ville aux 40 portes ». A chaque époque son style. Du gothique au rococo en passant par le baroque, tout est représenté dans cette cité aux maisons étroites et profondes.
 Photo 5 Gdansk
     
 Empruntons maintenant la petite « Rue des Amoureux » qui compte notamment une maison où, paraît-il Nicolas Copernic rencontrait régulièrement ses maîtresses… Ce quartier est surtout un magnifique « piège-à-touristes » où l’on trouve de nombreuses boutiques riches d’ambre pas toujours véritable.
 
Photo 9 Gdansk
     
 En se promenant sur les quais, on passe devant la plus grande grue construite au Moyen-Âge en Europe, symbole de l’ouverture sur la mer et de l’importance du commerce maritime pour Gdansk qui décidément, ne ressemble à rien de l’idée que l’on peut se faire d’une cité portuaire, et dont la devise a longtemps été la suivante : La vie n’est pas nécessaire. La navigation est obligatoire.
  A méditer…
 
  Chantiers navals, Solidarnosc, Lech Walesa. Cela ne vous rappelle rien ?
 
 
Photo 12 Gdansk
 
 Allons visiter les chantiers navals.
 
Ces immenses installations où travaillaient autrefois plus de 15 000 ouvriers s’étendent sur des kilomètres jusqu’à la Baltique. Aujourd’hui vieillissants, ces chantiers navals ne faisant plus vivre que 3 000 personnes continuent de fonctionner autour de la réparation de navires, là où il y a quelques années, ils fabriquaient des minéraliers et autres méthaniers pour l’URSS.
Carcasses de bateaux, entrepôts délabrés et grues rouillées s’alignent tristement jusqu’à la mer dans ce lieu mythique où, en 1980, les ouvriers en grève de chantier fondèrent sous la direction entre autre de Lech Walesa, Solidarnosc, premier syndicat indépendant du bloc de l’Est, s’élevant contre le régime communiste. Avec leur combat débuta la progressive dislocation des démocraties populaires.
 
 Photo-13-Gdansk.JPG
 
 Aujourd’hui, des artistes investissent ces espaces que la ville souhaiterait voir transformés en quartier d’affaires. Les chantiers ont changé de visage. Ils sont devenus un lieu de mémoire que les photographes s’efforcent de préserver.
 
 
Photo 10 Gdansk
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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 19:07

Photo 4 BerlinEurope Centrale, mai 2011

     

 

  Remontons maintenant vers le nord-ouest du continent à la découverte des grandes villes de l’Europe Centrale.

 

 

  Budapest. Vienne. Prague. Les anciennes capitales de l’Empire austro-hongrois ont, selon les époques et les peuples, fasciné, fait rêver, parfois effrayé.

 

 

 

 

 

   Magnifiques, elles n’en demeurent pas moins aujourd’hui, de véritables usines à touristes.

 Photo 1 Budapest

Budapest

 

Photo-2-Vienne-copie-1.JPG

 Vienne

 

Photo 3 Prague

 Prague

 

 

Berlin offre en revanche un visage plus intéressant.

 Photo 56 Potsdamer Platz

Postdamer Platz

 

  Ville détruite à 70% par les bombardements Alliés 1945, divisée en 1949 puis séparée par un mur en 1961, ville en partie soumise aux normes de l’urbanisme stalinien pendant 40 ans, cité enfin réunifiée en 1990, la capitale allemande est en perpétuelle transformation depuis.

 

 

Photo 67 Musée Histoire BerlinPhoto 72 Est

 

 

  Le vent du changement souffla jusque dans les ruines de notre République. L’été arriva et Berlin fut le plus bel endroit sur Terre. On avait l’impression d’être au centre du monde là où les choses bougeaient et où nous bougions avec elles.

 

 

 

 

     Ainsi s’exprime Alex, le sympathique personnage du joli film de Wolfgang Becker Goodbye Lénine, mettant en scène la chute du régime communiste en R.D.A. et ses conséquences directes.

 

 

 Photo 70VopoAmpelmann (Large)

 



  A quoi ressemble Berlin-Est  aujourd’hui ? Quel a été le quotidien des Ossies, ces Allemands de l’est ? Comment ont-ils vécu ces changements ?

 

 

 

     

 

 Visitons le petit musée de la Deutsche Demokratische Republik, situé à proximité de la célèbre avenue Unter den Linden, bordée de monuments anciens telle l’Université Humboldt.

 Photo-60-Universite-copie-1.JPG

Université Humboldt - Unter den Linden

 

  Le petit établissement a pour objectif de renseigner le public sur la vie quotidienne en R.D.A. On peut s’installer au volant d’une Trabant, ce qui amuse beaucoup les enfants. Enfants auxquels cette histoire de mur doit paraître bien étrange… On y découvre également la mode, la publicité, les conditions de travail… Des intérieurs d’appartements ont été reconstitués. Le fonctionnement du système politique et économique est expliqué, tout comme celui de l’armée…et celui de la Stasi, la police politique.

  En matière de nourriture, les Berlinois de l’est ont connu une restriction. Elle était abondante mais peu variée Pommes, pommes de terre, choux rouges et blancs. Voilà à quoi se résumait la consommation quotidienne. Mais pour trouver autre chose, il fallait se lever de bonne heure ! Les magasins proposant des tomates par exemple, étaient pris d’assaut. Ce qui explique les fameuses files d’attente que les télévisions occidentales ne se privaient pas de montrer.

 

 

Photo-80-Trabant--Large-.JPG

 

 

  Filons maintenant vers Friedrichstrasse afin de visiter le Musée de Checkpoint Charlie, aménagé dans un ancien appartement en 1963. Cet établissement préserve la mémoire des drames associés à l’existence du Mur. L’exposition principale relate à travers des documents d’époque la division de Berlin depuis 45, la construction de Mur et surtout les tentatives d’évasion réussies ou non pour rejoindre l’Ouest. Les candidats usaient d’imagination. Ils étaient capables de se cacher dans des valises, des haut-parleurs des réservoirs de voiture et même des machines à souder. Les tentatives les plus spectaculaires (en montgolfière et tunnel), ont fait l’objet de films. L’exposition est agrémentée des œuvres d’artistes montrant leur vision de Berlin.

 

 

Photo 57 Checkpoint Charlie

     

 

  Poursuivons notre route plus au nord, vers la Bernauer Strasse où se trouve une portion vierge de toute inscription du Mur, figée pour l’éternité dans son aspect originel Le côté ouest de la rue est coloré, tandis que l’est, bien que transformé, n’est encore qu’un vaste chantier. Le mémorial d’allure plutôt glaciale, est doté d’une riche documentation. Depuis la plate-forme d’observation du centre, on peut juger de la brutalité avec laquelle « le rempart de protection antifasciste » a brisé la vie de certaines personnes. Tel le jeune Peter Fechter, tué par balle à 18 ans. Première victime du Mur.

 

 

Mur 7 (Large)

     

  Prenons enfin le métro, en direction de Berlin-Lichtenberg, précisément au coin de la Normannenstrasse et de la Ruschestrasse. Le temps semble s’être arrêté au milieu des années 60 ou 70. Les grands immeubles aux couleurs austères et aux logements standardisés se répètent à l’infini.

 

 

Photo 71 Stasi

 

  Les cinéphiles avertis reconnaîtront peut-être le lieu. C’est  en effet ici qu’a été tourné l’excellent film de Florian Henckel von Donnersmarck, La vie des autres, mettant en scène un capitaine de la Stasi chargé de surveiller un dramaturge qu’il finit par protéger.

 

  Arrêtons-nous au numéro 103 de la rue. C’est le siège de la police secrète de la R.D.A., la Stasi. Les immenses bâtiments abritent aujourd’hui les archives de la police politique, encombrant héritage que la population peut venir consulter, et un petit musée dont il est difficile de trouver l’entrée.

Si le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de propagande utilisées par les autorités notamment auprès des plus jeunes, des photos, documents ainsi que toutes sortes d’appareils utilisés pour surveiller les citoyens est-allemands sont exposés à l’étage, depuis les micros cachés dans des prises de courant, jusqu’aux caméras dissimulées dans des lieux aussi insolites qu’une poubelle ou un arrosoir.

 

Attention, Lénine vous regarde !

     

 

  Photo 4 Berlin

 

 

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:40

Photo 2 Sarajevo nuit    Balkans, avril 2011

      

 

   Avançons à présent un peu à l’est du continent à la découverte des Balkans.

 

 

   Cette région ayant profondément souffert de la guerre des années 90 se reconstruit et se tourne désormais vers l’avenir.

 

 

 

 

   La Croatie a choisi clairement de développer le tourisme de masse. Ainsi, ses visiteurs peuvent découvrir nombre de beaux monuments entre deux balades à la plage.

 

 

Photo 1 Dubrovnik

 Dubrovnik

 

Photo 14 Split Clocher

 Split - Quartier du Palais de Dioclétien

 

Photo 20 Sibenik Cathédrale

 Sibénik - Cathédrale

 

Photo 18 Trogir Clocher

 Trogir - Centre historique

 

 

Quid de la Bosnie-Herzégovine ?

 

  Ce petit pays de 4,5 millions d’habitants a une histoire très complexe. Fédération de trois nations et de trois religions, les populations bosniaques musulmanes, croates catholiques et  serbes orthodoxes sont divisées.

Tour à tour romaine, slave puis hongroise, la région tombe sous le joug ottoman à partir du XVe siècle, puis sous la domination austro-hongroise à la fin du XIXe siècle.

La Bosnie est un pays magnifique au paysage de montagnes et de collines verdoyantes, mais cependant fortement marqué par le conflit récent. La densité de cimetières est tout simplement effarante. Les nombreux petits villages peinent à se redresser. Néanmoins, les populations ne se laissent pas abattre.

 

  Sarajevo est le symbole de ce renouveau.

 

 Photo 24 Sarajevo

 

 

  Cette ville de 436 000 habitants vit dans le souvenir d’un passé glorieux (notamment celui des  J.O. d’hiver de 1984) qu’elle essaie de recouvrer.

Pendant la guerre de 1992-1995, les habitants ont organisé une vie sous terre afin d’échapper aux bombardements.

Aujourd’hui, de nombreux bâtiments ont été reconstruits, une vie étudiante et culturelle (via le Festival du Film) est à nouveau présente. Les faubourgs associant immeubles d’époque communiste laissés à l’abandon et constructions hyper récentes donnent à l’ensemble l’impression d’un vaste chantier.

 

  La vieille ville est marquée d’une part par l’influence turque, d’autre part par l’influence autrichienne.

  Et nous voici immergés l’espace d’un instant au cœur de la Turquie. Le quartier de Bascarsija datant du XVe siècle a été très longtemps investi par un artisanat et un commerce du cuivre qui se perd aujourd’hui.

 

 

Photo 26 Sarajevo

 

 Passage par la vaste mosquée du Bey Guzi Husref (1531), au minaret haut de 45 m, et dont la particularité réside au fait que le muezzin fait appel à la prière par la voix alors qu’ailleurs, il s’agit d’un enregistrement. En dehors des heures de prière, chacun peut rentrer librement dans le bâtiment, voilée ou non si on est une femme, chacun pratiquant sa religion comme il le souhaite.

 

   200 mètres plus loin et nous voici maintenant plongés au beau milieu de l’Empire austro-hongrois, face au musée abritant les documents et objets relatifs à l’attentat qui coûta la vie à l’archiduc François-Ferdinand en 1914, et déclencha la Première Guerre mondiale.

 

 

Photo 27 Sarajevo

 

 La fin du XIXe siècle fut une période faste pour Sarajevo : développement de la culture à travers la construction de théâtres, de musées ou de bibliothèques, développement de l’industrialisation avec par exemple la construction du premier tramway d’Europe. Les immeubles détruits dans les années 90 ont été reconstruits à l’identique mais avec des couleurs différentes comme le mauve ou le jaune. Sans doute pour faire plus gai.

  Un peu plus loin enfin, on trouve le dynamique quartier moderne avec toutes les enseignes existant partout ailleurs.

 

Photo 28 Sarajevo

 

  Mais le caractère le plus remarquable su centre de Sarajevo tient en la proximité des trois religions musulmane, orthodoxe et catholique, matérialisées par la présence à quelques mètres les unes des autres de l’église orthodoxe, de la cathédrale et de la mosquée.

 

 Sarajevo, cité de la tolérance…

 

   Le soir venu, les rues de la ville grouillent de monde. C’est jeune, fun, très agréable. Des jeunes filles voilées, d’autres habillées à l’européenne discutent et s’amusent. Les cafés sont bondés, les commerces accueillants…

Photo 35 Marché

 

 

Welcome…

 

     

  Photo 2 Sarajevo nuit

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 14:02

    Photo 18 ForumItalie, mars 2011.

 

      Continuons notre promenade en pays méditerranéens.

 

    Nous voici arrivés en Italie. A Rome, plus précisément. En ce début de printemps 2011, la capitale italienne vit au rythme des festivités organisées à l’occasion du 150e anniversaire de l’Unité Italienne.

 

 

  Splendide ville d’art  et d’histoire, musée à ciel ouvert, Rome ressemble à ceci :

 

 

Photo 6 Colonne Trajanne

 Colonne Trajane

 

 

Photo 7 Léon XIII

 Musées du Vatican

 

 

Photo 15 Santa Maria in Trastevere Santa Maria in Tratesvere

   

 

Photo 4 Forum

  Forum romain

 

 

Photo 23 Fontaine

 Quartier Campo di Fiori

 

   Mais sortons à présent des sentiers battus. Avez-vous déjà  entendu parler du quartier de l’Exposition Universelle de Rome ou E.U.R. ?

 

 

  Métro Ligne B, direction plein sud.

 

Et nous voici perdus en plein milieu… d’un quartier d’affaires, hérissé d’immeubles de verre et d’acier datant des années 60 à aujourd’hui. Deux ou trois pins parasols par-ci, quelques jets d’eau par-là. Voilà de quoi égayer l’environnement des centaines de personnes qui travaillent ici chaque jour en leur donnant l’impression d’être à la campagne. Pas ou peu de commerces. Simplement quelques restaurants.

 Photo 2 EUR

 

  L’intérêt du lieu réside essentiellement dans la particularité architecturale de certains bâtiments datant des années 30.

 

  Ce quartier a été imaginé par Mussolini dans le cadre d’un développement de Rome vers la mer. Le projet de la réalisation d’une exposition universelle à l’occasion du 20e anniversaire de la marche sur Rome à l’horizon 1942, lui donne l’occasion de faire commencer les travaux. Résultat : une architecture monumentale hyper impressionnante , s’inspirant de l’Antiquité, tout en se voulant moderne. Bref, une architecture d’avant-garde. On a l’impression de se retrouver au beau milieu du roman Fatherland de l’écrivain britannique Robert Harris. Ce livre de science-fiction décrit fort bien ce type de construction . Même si l’intrigue ne se déroule pas du tout en Italie.

 

 Photo 22 EUR

 

 

  Les édifices situés de part et d’autre de la gigantesque avenue d’allure…stalinienne, la via Cristofo Colombo (il ne faut pas être prsé quand on veut la traverser), abritent aujourd’hui des banques, des ministères et des lieux culturels dont quatre musées.

 

 Photo 20 EUR

 

 

  Allons visiter celui consacré à la civilisation antique romaine. L’intérieur comme l’extérieur du bâtiment est glacial. Le personnel aussi. Les collections sont intéressantes pour peu qu’on connaisse l’italien, l’anglais ou bien l’histoire de la Rome Antique. Les premières salles offrent une synthèse de l’histoire de Rome. Les suivantes expliquent les aspects économiques , sociaux, religieux, militaires et quotidiens de la civilisation romaine. Les reproductions des bas-reliefs de la colonne Trajan, exposées dans une salle à l’architecture contemporaine sont d’un plus bel effet. Quant à la maquette représentant la ville à l’époque de Constantin, elle est tout simplement sublime.

 EUR 2

 

 

  On sort de ce quartier un peu mal à l’aise. Sans doute à cause de ses origines….Mais il vaut vraiment le coup d’œil.

 

   Photo 18 Forum

 

 

 

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 11:23
  40 Kalambaka Eglise de nuit (Large)  Grèce continentale, septembre 2010.
 
  Terre de culture, la Grèce, marquée par la présence de civilisations successives, a une histoire riche.
Les villes, aujourd’hui entrées dans la modernité portent néanmoins les traces de l’Antiquité…  
 
 
 
 10 Temple d'Athéna Victorieuse (Large)
 Athènes - Temple d'Athéna
 35 Delphes Tholos (Large)
 Delphes - Tholos
 36 Delphes Trésor des Athéniens (Large)
 Delphes - Trésor des Athéniens
 26 Olympe Temple de Zeus (Large)
 Olympie - Temple de Zeus
 39 Delphes Temple d'Apollon (Large)
 Delphes- Temple d'Apollon
 
...mais aussi celles de la civilisation ottomane ou byzantine.
 
  Si chacun a très vraisemblablement entendu parler des cités antiques telles Delphes ou Olympie , les villes byzantines sont en revanche peut-être moins connues.

 

Ainsi, connaissez-vous Mystra ?
 
  Fondée par les Francs en 1249, la cité passa rapidement sous la domination de Byzance. L’Empire Byzantin qui depuis 476 a été bien souvent maltraité par les envahisseurs, est en plein renouveau artistique et intellectuel au XIIIe siècle.
Mystra est le symbole de cette brillante période et devient la deuxième plus grande ville de l’Empire après Constantinople.
La cité est organisée autour d’une forteresse, d’un palais et d’un monastère, le tout situé bien haut sur la montagne.
 
20 Mystra-Palais (Large)
 
  Si les deux premiers édifices sont aujourd’hui en ruines comme les maisons, le monastère est encore occupé par des nonnes qu’on ne doit pas déranger.
 21 Mystra Monastère (Large)
 
 Et certaines églises orthodoxes tiennent encore debout. Eh oui, on conserve mieux les bâtiments religieux que les habitations.
L’atmosphère est très particulière à Mystra. On n’ose pas faire de bruit. Tout n’est que spiritualité, expressionisme et symbolisme… Dans les églises, la couleur dorée est omniprésente : elle représente la vie éternelle.
22 Mystra Eglise (Large)
 
  Comme le reste de la région, Mystra va connaître un bouleversement majeur au XIe siècle. En effet, en 1054, un schisme divisa pour la première fois la chrétienté. Le dogme et l’organisation des Eglises différencieront désormais les catholiques des orthodoxes. Mais c’est surtout un problème de mésentente entre patriarches qui est la cause première de cette scission.
A l’époque, on parle religion comme on parle politique aujourd’hui. Les préoccupations tournent toujours autour de la question des origines.
 
    D’où vient-on ? Aujourd’hui, le problème ne serait-il pas plutôt de savoir où l'on va ?
 
40 Kalambaka Eglise de nuit (Large)
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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:21

                                                          "Quelle est ta prochaine destination ?"

 

    On m'a posé maintes fois cette question l'année dernière, époque à laquelle j'ai eu la chance de mettre en oeuvre un projet qui me tenait à coeur depuis longtemps : voyager dans différentes régions d'Europe afin d'en découvrir les richesses et la diversité.

 

   Ce périple à vocation culturelle a fait l'objet d'un carnet de voyages, publié à compte d'auteur. Il a été vendu au profit d'une association venant en aide à des personnes souffrant de troubles psychiques. 

Mis en pages et illustré par Maxime Sabourin, étudiant en arts appliqués, ce livre n'est aujourd'hui plus disponible à la vente.

J'ai néanmoins souhaité faire partager mon expérience au plus grand nombre.

 

   D'où ce blog.

 

couverture copie

 

    Je vous emmène avec moi à la découverte de différents pays d' Europe à travers villes et villages...

 

                                                                                C'est parti !!

 

1e et 3e de couverture copie

 

 

 

 

 

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  • : Le blog de Laurence
  • : Grèce, Italie, Balkans, Europe Centrale, Pays Nordiques, Ecosse, Irlande... Découvrir une population, une histoire, un pays, à travers villes et villages...
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